58. Lâcher du lest

Et il leur dit cette parabole : Les terres d’un homme riche avaient beaucoup rapporté. Et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? car je n’ai pas de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands, j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens ; et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois, et réjouis-toi. Mais Dieu lui dit : Insensé ! cette nuit même ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il ? Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n’est pas riche pour Dieu.

Luc 12.16/21

Aujourd’hui, je vous offre un baptême de l’air en montgolfière. Le ballon est gonflé à bloc, comme tous mes lecteurs. Il s’élève et, de là-haut, la vue domine toute la ville et la campagne environnante. Nous sommes heureux, c’est agréable, on n’entend aucun bruit, il n’y a pas trop de vent, il fait beau. C’est parfait ! Et tout en flottant dans les airs et en admirant la beauté de notre région, nous repensons à ce passage que nous venons de lire.

Un texte pour l’évangélisation, me direz-vous. Pas si sûr. Son message s’adresse aussi aux chrétiens engagés de longue date.

Relisons le verset 21 :

Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n’est pas riche pour Dieu.

Voici la question que Jésus nous pose aujourd’hui :

« Es-tu riche pour moi ?

– Oui, Seigneur, j’ai commencé à travailler à l’hôpital comme serpillothérapeute, et puis, j’ai suivi des formations, je suis passé aide-soignant, puis infirmier. Ensuite, j’ai passé des concours et je suis devenu chef de service. J’ai bien réussi ma carrière, je gagne bien ma vie. Je suis devenu propriétaire, j’ai une belle voiture. Je suis riche pour moi.

– Ce n’est pas cela que je te demande ; es-tu riche pour moi ? »

Ma montgolfière s’est élevée bien haut dans les nues et je suis satisfait.

Rappelons pourtant le message du Seigneur à l’église de Laodicée, dans l’actuelle Turquie :

Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi.

Apocalypse 3.17/19

Ce n’est pas un message d’évangélisation. Cet avertissement concerne des convertis dans une église établie.

Et mon beau ballon bien rond commence à se dégonfler.

Tu t’imagines que tu n’as besoin de rien, alors que tu es pauvre, aveugle et nu. Tu t’es enrichi, mais tu n’es pas riche pour Dieu.

Aucun de nous n’est à l’abri d’une pauvreté soudaine. Nous vivons dans des temps difficiles, mais ils le seront plus encore pour ceux qui se seront accoutumés à un certain confort. Ceux, au contraire, qui auront appris à se satisfaire d’une vie modeste, traverseront ce désert plus aisément, car ils s’y seront déjà préparés dans leur cœur.

Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, Un peu croiser les mains pour dormir ! … Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, Et la disette, comme un homme en armes.

Proverbes 24.33/34

Cet homme est surpris par la pauvreté comme par un voleur. Il aurait pourtant pu éviter ce malheur qui est le résultat de sa paresse.

Mais de telles circonstances sont souvent imprévisibles.

Je pourrais vous parler de ces imprimés publicitaires qui encombrent régulièrement nos boîtes aux lettres. Quand je travaillais à la Poste, on les appelait ISA (Imprimés Sans Adresse) ou PNA (Plis Non Adressés). Ils étaient distribués par des facteurs qui agissaient en dehors de leur temps de travail, des collègues qui, pour les uns, éprouvaient des difficultés financières, pour les autres, souhaitaient améliorer leur niveau de vie. Ces distributeurs étaient payés au poids jusqu’au jour où nos patrons ont constaté que cela leur coûtait trop cher, et voilà ce qu’ils ont décidé du jour au lendemain : on retirerait une rue ou deux à chaque facteur qui, en compensation, distribuerait la PNA sans augmentation de salaire. Beaucoup de mes collègues s’appuyaient sur ces revenus complémentaires pour financer leurs acquisitions immobilières…

Contraint à revendre sa voiture ou sa maison. La pauvreté peut nous surprendre de la même façon. Serons-nous prêts à l’accepter ?

Pour ce qui est des temps et des moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive. Car vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront : Paix et sûreté ! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point. Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur ; vous êtes tous des enfants de la lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres. Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres. Car ceux qui dorment dorment la nuit, et ceux qui s’enivrent s’enivrent la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de la charité, et ayant pour casque l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui.

1 Thessaloniciens 5.1/10

Soyons des chrétiens qui brillent comme des étoiles au milieu de la nuit. Soyons aussi des chrétiens vigilants.

Qu’allons-nous faire si notre belle montgolfière commence à perdre de l’altitude ? Il faut lâcher du lest. Il y a dans ma nacelle des sacs de sable, c’est le moment de les balancer par-dessus bord en prenant bien garde de ne pas les faire tomber sur la voiture de mon voisin.

Je vais maintenant cesser de vous parler d’un ballon, mais plutôt d’un bateau. Un ballon s’abîme, un bateau coule. Ce bateau-là transportait des marchandises, des soldats, des prisonniers et, accessoirement, un apôtre.

Comme nous étions violemment battus par la tempête, le lendemain on jeta la cargaison à la mer, et le troisième jour nous y lançâmes de nos propres mains les agrès du navire.

Actes 27.18/19

Le bateau prend l’eau et le ballon perd de l’air. Qu’en est-il de l’insensé de la parabole qui faisait de si beaux projets ? « J’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands, j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens, et je revendrai mon blé, je ferai des bénéfices, et je construirai encore des hangars, et je vendrai encore plus de blé. Je vais faire de bonnes affaires. » De même ces voyageurs disant : « Nous irons à Rome vendre nos marchandises, nous ferons de bénéfices, alors nous retournerons en Grèce, et nous allons investir, et nous repartirons pour Rome y vendre plus de marchandises et gagner encore plus d’argent... »

Mais, voilà que le bateau coule, et nos rêves en même temps, alors, il faut lâcher du lest. Devoir jeter à mer toutes ces marchandises que l’on espérait vendre à grand profit. Lâcher du lest ou périr, tous les hommes ont le choix et certains ont mal choisi. Un jour, un navire transportant des lingots d’or a fait naufrage. Profitant de la confusion générale, un marin a volé deux lingots qu’il a fourrés dans ses poches. Quand il a fallu plonger, il a coulé à pic. Tous les naufragés ont été sauvés, tous sauf lui.

C’est dans une telle détresse que l’on comprend que nos richesses, notre notoriété, notre carrière, sont incapables de nous délivrer. Cessons de nous attacher à ces valeurs éphémères. N’entreprenons pas des travaux dans notre maison s’ils ne sont pas indispensables, n’achetons pas une nouvelle voiture si la nôtre est encore en bon état. À quoi bon posséder une voiture avec tous ces équipements inutiles ? Y aura-t-il assez de place pour elle et moi dans mon cercueil ? Est-ce que je l’emporterai au ciel ? Quand j’étais en colonie de vacances, on m’a appris une chanson qui disait :

« On ne va pas au ciel en traction avant, (pléonasme !) – Car dans le ciel y a pas d’carburant. »

Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse.

Matthieu 13.22

Celui qui entend la parole, c’est celui qui a été invité à une mission d’évangélisation, qui a été touché dans son cœur, qui s’est levé à l’appel, pendant que la chorale chantait « Tel que je suis » (ça se passait ainsi lorsque j’étais jeune), pour qui le missionnaire a prié, qui en a ressenti une très grande joie, et qui, une fois le chapiteau démonté, une fois l’émotion estompée, a oublié ces moments merveilleux parce qu’il n’avait pas autorisé le Saint-Esprit à transformer sa vie. Il s’est de nouveau préoccupé de sa carrière, de ses prochaines vacances, de ses projets... « les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse. »

Je ne dis pas que vous devez vendre votre belle maison pour habiter en HLM ou que, si vous avez une béhèmoué, comme disent nos amis d’outre Vergne, vous devez l’échanger contre une bicyclette. Le fait d’avoir des biens matériels n’est pas un péché, mais grand est le danger d’attacher plus de valeur à ces biens qu’aux trésors célestes et d’être entraîné vers le fond au jour du naufrage.

Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.

Matthieu 6.19/21

Mon trésor est dans mon cœur. Un vieux cantique pour enfants disait : « Je suis plus riche qu’un millionnaire ».

Il est tragique de constater que beaucoup d’enfants de Dieu, pensent qu’ils ont trop à perdre s’ils abandonnent tout à Jésus.

« Quel ennui si le Seigneur revenait maintenant, juste au moment où je viens d’avoir une promotion ! Ça tombe mal ! »

D’autres s’abritent derrière des arguments fallacieux :

« Depuis le temps qu’on nous rebat les oreilles avec la parousie ! Il y a toujours eu des guerres, des tremblements de terre, de la pluie et de la neige. Non, non, croyez-moi, le Seigneur ne reviendra pas de sitôt, quand même il reviendrait ! »

Voici déjà, bien-aimés, la seconde lettre que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je cherche à éveiller par des avertissements votre saine intelligence, afin que vous vous souveniez des choses annoncées d’avance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur, enseigné par vos apôtres, sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises, et disant : Où est la promesse de son avènement ? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création. Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau, et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau, tandis que, par la même parole, les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies. Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c’est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.

2 Pierre 3.1/9

Ne nous laissons pas séduire : si nous tenons trop à nos sacs de sable pour nous en débarrasser au bon moment, au lieu de nous élever vers les cieux, nous allons nous étaler au sol et manquer le rendez-vous avec notre Sauveur. D’autant plus que nous pensons souvent à ce que nous pourrions perdre sans imaginer ce que nous devrions gagner. Quand même nous serions propriétaires du château de Versailles, celui-ci n’est qu’un coron comparé à la demeure qui nous est réservée dans le ciel.

 

 

Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra. En ce jour-là, que celui qui sera sur le toit, et qui aura ses effets dans la maison, ne descende pas pour les prendre ; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas non plus en arrière. Souvenez-vous de la femme de Lot. Celui qui cherchera à sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la retrouvera.

Luc 17.30/33

La femme de lot a regardé en arrière :

« Ah ! C’est tout de même dommage ! On était bien là-bas ! »

Pas question de redescendre chercher des affaires au moment de l’enlèvement.

Imaginez : la trompette sonne.

« Attends, Seigneur ! J’ai oublié ma clarinette dans ma voiture, on va me la voler ! »

Tant pis pour ma clarinette, là-haut on me donnera une harpe et j’aurai toute l’éternité pour apprendre à en jouer.[1]

Lâchons du lest.

Tout ce que nous voudrons garder de cette vie terrestre ne fera que nous alourdir comme les lingots dans les poches de ce marin.

Et maintenant que nous nous sommes décidés à lâcher les sacs de sable, notre montgolfière va reprendre son envol. Souvenons-nous de Job ; cet homme qui avait vraiment tout perdu, y compris l’espoir. Il a perdu la richesse à laquelle il était attaché, il a perdu toute sa famille, il a perdu sa santé sur laquelle il s’appuyait, enfin, sa femme, qu’il aimait, l’a abandonné. Et voici quelle fut la fin de sa vie :

Il posséda quatorze mille brebis, six mille chameaux, mille paires de bœufs, et mille ânesses. Il eut sept fils et trois filles : 14  il donna à la première le nom de Jemima, à la seconde celui de Ketsia, et à la troisième celui de Kéren-Happuc. Il n’y avait pas dans tout le pays d’aussi belles femmes que les filles de Job. Leur père leur accorda une part d’héritage parmi leurs frères. Job vécut après cela cent quarante ans, et il vit ses fils et les fils de ses fils jusqu’à la quatrième génération. Et Job mourut âgé et rassasié de jours.

Job 42.12/17

Après avoir été si cruellement éprouvé à la suite d’une sorte de pari entre Satan et Dieu, Job a bénéficié d’une bénédiction multipliée. C’est une bénédiction matérielle, me direz-vous, alors que nous nous sommes suffisamment appesantis sur la vanité des biens temporels. Rappelons-nous cependant que nous sommes sous l’ancienne alliance, avec une vision différente de la nôtre et que même un ventre bien rond constituait un signe de la bienveillance divine. Si la récompense de Job fut terrestre, celle du chrétien sera céleste. Notre trésor, c’est d’abord la sécurité dans un monde envahi par la peur, mais c’est surtout la présence de Jésus dans notre cœur.

Revenons maintenant à Luc 12 et lisons :

Jésus dit ensuite à ses disciples : C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. Considérez les corbeaux : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’ont ni cellier ni grenier ; et Dieu les nourrit. Combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux !

Luc 12.22/24

Le corbeau n’est ni un paon, ni un rossignol, et je me souviens d’une chanson apprise à l’école :

 

 

« Le corbeau est un oiseau – Pas très beau, pas très beau. – Le corbeau, vilain oiseau – fait peur aux petits marmots. »

Qui se soucierait de ce vilain oiseau, si ce n’est notre Dieu qui aime toute sa création. Le corbeau reçoit la bénédiction et il la partage. Il est nourri et il nourrit.

Et la parole de l’Éternel fut adressée à Élie, en ces mots : Pars d’ici, dirige-toi vers l’orient, et cache-toi près du torrent de Kerith, qui est en face du Jourdain. Tu boiras de l’eau du torrent, et j’ai ordonné aux corbeaux de te nourrir là. Il partit et fit selon la parole de l’Éternel, et il alla s’établir près du torrent de Kerith, qui est en face du Jourdain. Les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande le matin, et du pain et de la viande le soir, et il buvait de l’eau du torrent.

1 Rois 17.2/6

Le corbeau est un animal impur, et pourtant, nous sommes des corbeaux, mais des corbeaux rachetés, sanctifiés, purifiés par le sang de Jésus. Voilà le corbeau qui prend de l’altitude.

Ayant abandonné les futilités de la vie, nous avons laissé dans notre cœur la place pour des bénédictions spirituelles, et nous en recevons suffisamment pour les partager avec les autres.

Partageons le pain de vie.

De quoi avons-nous réellement besoin ?

Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? Si donc vous ne pouvez pas même la moindre chose, pourquoi vous inquiétez-vous du reste ? Considérez comment croissent les lis : ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe qui est aujourd’hui dans les champs et qui demain sera jetée au four, à combien plus forte raison ne vous vêtira-t-il pas, gens de peu de foi ? Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez, et ne soyez pas inquiets. Car toutes ces choses, ce sont les païens du monde qui les recherchent. Votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt le royaume de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne crains point, petit troupeau ; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume.

Luc 12.25/32

Lâchons du lest.

Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. Faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n’approche point, et où la teigne ne détruit point. Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.

Luc 12.33/34

Quelle différence entre ceux qui possèdent les richesses de ce monde et ceux qui possèdent les richesses du ciel ! Les richesses des puissants servent à établir le royaume du diable, celles qui nous viennent de Dieu serviront à établir son royaume.

 

[1] Il s’agit, bien entendu, d’une image. Je ne crois pas, comme l’imaginent certains, que nous passerons l’éternité, assis sur un nuage, à jouer de la harpe.

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