51. Je ne suis pas venu pour ça.

Quelqu’un dit à Jésus, du milieu de la foule : Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. Jésus lui répondit : Ô homme, qui m’a établi pour être votre juge, ou pour faire vos partages ?

Luc 12.13/14

Qui est Jésus, et qu’est-il venu faire sur la terre ?

Un personnage historique ? – Oui, c’est la moindre des choses. Un philosophe, un beau parleur, un imposteur, un précurseur, un prophète, le fondateur d’une religion, un révolutionnaire, un communiste ? Ou bien, est-il vraiment ce qu’il prétend être : le fils de Dieu ?

Quant à sa mission… Faire la guerre aux Romains ? Restaurer la paix sur la terre ?

Un certain quidam le prenait pour un justicier à cape noire. Il vint un jour le trouver, lui demandant d’intervenir dans une histoire d’héritage, mais Jésus lui répondit :

« Il y a des tribunaux, des juges, des avocats, c’est à eux de s’en occuper. Ce n’est pas mon affaire. Je ne suis pas venu pour cela. »

Alors, pourquoi est-il venu ?

Les Juifs croient qu’il est venu abolir la Loi. « Je ne suis pas venu pour ça. »

Les gens religieux croient qu’il est venu appeler les justes : « Je ne suis pas venu pour ça. »

Les optimistes croient qu’il est venu apporter la paix : « Je ne suis pas venu pour ça. »

Les opportunistes croient qu’il est venu pour se faire servir : « Je ne suis pas venu pour ça. »

Alors, pourquoi donc est-il venu ?

  • Je ne suis pas venu pour abolir, mais pour accomplir.

Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé.

Matthieu 5.17/18

Le royaume de David n’a jamais été un pays comme les autres. Il vaut mieux vivre sous un régime démocratique que sous un régime autocratique, mais que penser d’un régime théocratique ? Les terres de Judée et de Galilée étaient sous domination romaine, mais ses autochtones n’avaient pas oublié qu’ils étaient un peuple différent des autres. Ils étaient soumis à une loi qui n’était pas humaine, mais qui leur avait été directement donnée sur la montagne de Sinaï par l’intermédiaire de Moïse.

L’Éternel a placé la barre très haut, car si les lois humaines ne sont pas censées fixer des objectifs irréalisables, il en est tout autrement de la loi de Dieu. Elle a pour but de démontrer au peuple de Dieu son incapacité à lui obéir. L’apôtre Paul le confesse lui-même :

Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui

 

 

est dans mes membres. Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? … 

Romains 7.18/24

Ce passage n’est pas une excuse pour tolérer le péché dans nos vies. C’est la triste constatation que la loi nous rend esclave du péché. Cette loi, il faut donc soit l’abolir, soit l’accomplir.

L’abolir nous semblerait la meilleure façon de régler le problème, mais seul Dieu peut l’abolir, et il a d’autres plans. Et puisqu’on ne peut abolir la loi, il faut bien vivre avec elle. L’homme ne peut pas non plus accomplir la loi, mais il peut au moins se rapprocher de l’accomplissement, d’une manière temporaire et imparfaite.

Faute d’abolir ou d’accomplir la loi, il était nécessaire que le peuple de Dieu offre un animal pour ses péchés.

En effet, la loi, qui possède une ombre des biens à venir, et non l’exacte représentation des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année, amener les assistants à la perfection. Autrement, n’aurait-on pas cessé de les offrir, parce que ceux qui rendent ce culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus eu aucune conscience de leurs péchés ? Mais le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices ; car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés.

Hébreux 10.1/4

Seul Jésus pouvait accomplir parfaitement cette loi en portant sur lui-même toute la culpabilité liée au péché. C’est ce que nous lisons dans les versets suivants :

C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps ; Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens Dans le rouleau du livre il est question de moi Pour faire, ô Dieu, ta volonté. Après avoir dit d’abord : Tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché ce qu’on offre selon la loi, il dit ensuite : Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes.

Hébreux 10.5/10

Gardons-nous d’oublier de quelle manière Jésus a accompli cette loi :

Alors il le leur livra pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus, et l’emmenèrent. Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du crâne, qui se nomme en hébreu Golgotha. C’est là qu’il fut crucifié, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate fit une inscription, qu’il plaça sur la croix, et qui était ainsi conçue : Jésus de Nazareth, roi des Juifs. Beaucoup de Juifs lurent cette inscription, parce que le lieu où Jésus fut crucifié était près de la ville : elle était en hébreu, en grec et en latin. Les principaux sacrificateurs des Juifs dirent à Pilate : N’écris pas : Roi des Juifs. Mais écris qu’il a dit : Je suis roi des Juifs. Pilate répondit : Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent ses vêtements, et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat. Ils prirent aussi sa tunique, qui était sans couture, d’un seul tissu depuis le haut jusqu’en bas. Et ils dirent entre eux : Ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera. Cela arriva afin que s’accomplisse cette parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes vêtements, Et ils ont tiré au sort ma tunique. Voilà ce que firent les soldats. Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. Après cela, Jésus, qui savait que tout était déjà consommé, dit, afin que l’Écriture soit accomplie : J’ai soif. Il y avait là un vase plein de vinaigre. Les soldats en remplirent une éponge, et, l’ayant fixée à une branche d’hysope, ils l’approchèrent de sa bouche. Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit.

Jean 19.16/30

 

 

  • Je ne suis pas venu pour appeler des justes, mais des pécheurs

Comme Jésus était à table dans la maison, voici, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples. Les pharisiens virent cela, et ils dirent à ses disciples : Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie ? Jésus les ayant entendus leur dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Allez, et apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs.

Matthieu 9.10/13

Jésus, et je trouve qu’il avait bien raison, ne s’embarrassait pas du politiquement, correct, il n’avait cure de se faire bien juger par la société bien-pensante ; d’ailleurs, il n’est pas venu pour cela.

Un rabbin a une réputation à tenir, il ne peut pas la compromettre en fréquentant n’importe qui. Les gens respectables ne se mélangent pas avec la populace. Or Jésus, ne se soucie guère de sa réputation ou de sa respectabilité. Il allait vers ceux qui avaient besoin de lui, sans s’inquiéter en quoi que ce soit de leur rang social ni de leur moralité. Les pharisiens n’avaient pas besoin de Jésus parce qu’ils se croyaient sauvés ; les publicains et les prostituées ont besoin de lui parce qu’ils se savent perdus ?

Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu’elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres : Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l’un était pharisien, et l’autre publicain. Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O. Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ; je jeûne deux fois par semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : Ô Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé.

Luc 18.9/14

  • Je ne suis pas venu pour apporter la paix, mais la division.

Pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre ? Non, vous dis-je, mais la division. Car désormais cinq dans une maison seront divisés, trois contre deux, et deux contre trois ; le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère.

Luc 12.51/53

Jésus n’est-il pas appelé « Prince de Paix » (Ésaïe 9.6) ? N’a-t-il pas dit à plusieurs reprises : « Ta foi t’a sauvée, va en paix » (Luc 7.50 ; 8.48) ?

Il a dit encore : « Je vous donne ma paix » (Jean 14.27).

Jésus paraît en contradiction avec lui-même : tout en promettant la paix, il nous avertit que ce n’est pas la paix qu’il apporte, mais des conflits en tout genre.

Voyons cela de plus près :

Choisir Jésus, ce n’est pas choisir l’approbation des hommes. Parce qu’ils ont décidé de suivre le Maître, des millions d’hommes ont été rejetés par ceux qu’ils aimaient, des jeunes gens plaqués par leur amie, des jeunes filles abandonnées par leur fiancé : « Ce sera ton Jésus ou moi ! » Des enfants sont reniés par leurs parents, des parents livrés aux bourreaux par leurs propres enfants. Des hommes et des femmes qui vivaient en paix se retrouvent persécutés parce qu’un jour, Jésus a changé leur vie.

Pourtant, Jésus est bien celui qui nous donne la paix, mais relisons ce verset en entier :

Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point.

Jean 14.27

La parfaite paix n’existe pas sur cette terre parce que le cœur de l’homme est enclin à la guerre et la paix qu’il propose n’est qu’illusoire.

Quand les hommes diront : Paix et sûreté ! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point.

1 Thessaloniciens 5.3

La paix de Jésus, au contraire, ne peut se comparer à celle du monde.

Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses sœurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle.

Matthieu 19.29

Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose, faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ.

Philippiens 4.4/7

  • Je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir.

Jésus est notre serviteur, pas notre larbin !

Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup.

Marc 10.45

Chacun des Évangiles présente Jésus sous un angle différent. Marc, c’est l’Évangile du serviteur, il fournit peu de détails sur son enseignement, mais il insiste particulièrement sur ses actes : miracles, guérisons…

Notre Dieu est le Dieu des miracles, mais il ne se donne pas en spectacle. Il a opéré ces guérisons dans le seul but d’amener les incrédules à la foi. Nous comprendrons mieux la pensée de Jésus en considérant les versets qui ont précédé cette déclaration :

Ils étaient en chemin pour monter à Jérusalem, et Jésus allait devant eux. Les disciples étaient troublés, et le suivaient avec crainte. Et Jésus prit de nouveau les douze auprès de lui, et commença à leur dire ce qui devait lui arriver : Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l’homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort, et ils le livreront aux païens, qui se moqueront de lui, cracheront sur lui, le battront de verges, et le feront mourir ; et, trois jours après, il ressuscitera. Les fils de Zébédée, Jacques et Jean, s’approchèrent de Jésus, et lui dirent : Maître, nous voudrions que tu fisses pour nous ce que nous te demanderons. Il leur dit : Que voulez-vous que je fasse pour vous ? Accorde-nous, lui dirent-ils, d’être assis l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire. Jésus leur répondit : Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, ou être baptisés du baptême dont je dois être baptisé ? Nous le pouvons, dirent-ils. Et Jésus leur répondit : Il est vrai que vous boirez la coupe que je dois boire, et que vous serez baptisés du baptême dont je dois être baptisé ; mais pour ce qui est d’être assis à ma droite ou à ma gauche, cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu’à ceux à qui cela est réservé. Les dix, ayant entendu cela, commencèrent à s’indigner contre Jacques et Jean. Jésus les appela, et leur dit : Vous savez que ceux qu’on regarde comme les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les dominent. Il n’en est pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous. Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.

Marc 10.32/45

Ne confondons pas être servis par Jésus et se servir de Jésus. Les fils de Zébédée n’avaient « rien compris au film ». Jésus leur expliquait de quelle manière il allait servir : en donnant sa vie comme rançon. Jacques et Jean ne pensaient qu’à la façon dont ils pouvaient se servir de Jésus : en accédant à un pouvoir politique.

Jésus n’a jamais promis à ceux qui le suivraient qu’ils deviendraient riches et célèbres, ou puissants sur la terre. Il n’a jamais promis non plus que nous ne serions jamais malades et que nous n’aurions jamais d’ennuis. Ce qu’il nous a promis, c’est la vie éternelle pour celui qui croit. C’est ainsi qu’il est venu pour servir. De même, il est à la fois notre serviteur et notre maître. Certains chrétiens s’imaginent que c’est  Dieu qui devrait nous craindre !

  • Je ne suis pas venu pour Juger le monde, mais pour le sauver.

Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce n’est pas moi qui le juge ; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde.

Jean 12.46/47

Dans sa parabole du pharisien et du publicain, Jésus a démontré qu’il existait deux catégories de pécheurs : ceux qui sont conscients de leur état de péché et ceux qui se font des illusions sur leur salut. Leur raisonnement est bien connu : « Moi, je n’ai ni tué ni volé, je ne vois pas pourquoi je n’irais pas au paradis. » Il est difficile à ceux-ci d’admettre qu’ils seront jugés pour la perdition, il est difficile à ceux-là de croire qu’ils ont la possibilité d’échapper à la perdition :

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque, non pas aura mené une vie honnête, mais quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.

Jean 3.16

Le fils prodigue de la parabole fait partie de ceux « qui en ont trop fait ». Beaucoup pensent ainsi, tout comme Georges Moustaki qui chantait : « Avec mon âme qui n’a plus la moindre chance de salut pour échapper au purgatoire. » Encore faudrait-il que le purgatoire existe. Et pourtant, ce fils débauché croit qu’il lui reste une dernière chance : « J’irai vers mon père… »

Un autre pécheur notoire pensait qu’il n’avait plus aucune chance d’être sauvé, c’est le brigand crucifié près de Jésus. Trop tard pour aller à confesse et faire pénitence. D’ailleurs, cela n’aurait servi à rien.

Il a simplement dit à Jésus :

« Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. »

Et Jésus lui répondit sans faire de détour :

« Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. »

Luc 43.42/42

Retenons donc l’essentiel :

Jésus n’est pas le Père Noël : il n’est pas venu pour satisfaire nos désirs et nos caprices, il n’est pas venu régler nos différends avec les uns et les autres, il n’est pas venu abolir la loi divine, ni appeler à la repentance des « justes » qui se croient sauvés, ni apporter la paix, encore moins la prospérité, ni pour être servi dans le sens ou le monde l’entend, ni pour juger le monde, il est venu dans le monde uniquement pour sauver les pécheurs dont Paul dit qu’il est le premier. (1 Timothée 1.15),

Car le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu.

Matthieu 18.11

Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.

Luc 19.10

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