Comme un Psaume

Ce poème répond au défi d’écriture n°24 organisé par plumeschrétiennes.com.

 

L’Éternel est vivant, je dois en témoigner,
Son nom est merveilleux, il faut le proclamer,
Il a couru vers moi au jour de la détresse,
Il transforma mes plaintes en hymnes d’allégresse.

Je refusais la vie et j’embrassais la mort,
Je naviguais sans bruit vers l’enfer, triste port.
De tout plaisir mondain j’avais perdu l’envie
Et j’avais décidé d’attenter à ma vie.

Je marchais dans le noir, j’avançais dans la nuit,
Frêle vigne inféconde, figuier privé de fruit.
Je n’étais qu’un pécheur, mécréant, misérable,
Et l’ange accusateur m’avait jugé coupable.

Esclave de Satan, entravé dans les fers
Je marchais à pas lent vers la mort et l’enfer,
Si loin du Créateur, incrédule déiste.
Je lui dis : « Montre-toi, Seigneur, si tu existes. »

Jésus s’est révélé par-devers mon chemin ;
Il m’a tendu ses bras, il a saisi ma main,
Disant : « Ne pleure plus, mon enfant, car je t’aime,
Viens auprès de ma croix déposer tes dilemmes. »

 

Je compris en ce jour que par son sang béni
J’étais purifié, il fut pour moi puni.
Mes chaînes sont brisées, quel bonheur ! Quelle joie !
Je marche avec Jésus, il éclaire ma voie.

Je louerai l’Éternel, je le glorifierai.
Puissante est sa parole, ses oracles sont vrais.
J’exalterai son nom chaque jour, à chaque heure,
Chanterai ses bontés en sa sainte demeure.